Alice's searching for something... or someone? [PV White]

Une maison de poupées... Alice se demandait pourquoi c'était ici qu'elle était allée. Une maison de poupées, c'était pour les gosses. Hors, elle n'en était plus une. De plus, qu'est-ce qu'une maison de poupée venait faire dans un monde aussi lugubre par rapport au premier Pays des Merveilles qu'elle avait connu? Allait-elle les attaquer ou quelque chose comme ça?

- Pffff, idiote que tu es! se dit-elle elle-même, de sa voix qui trahissait son agacement à se trouver ici.

Oh, et puis, elle voulait dire tellement d'autres choses cette voix...! Son amour pour elle même, son air hautain... La jeune fille soupira en faisant le tour de la maison. Certaines poupées se trouvaient là, inanimées, les yeux vides, dans une position habituelle de la vie, elles semblaient cependant envier Alice qui bougeait.

Elle essayait de ne pas croiser leurs yeux. Elle avait beau savoir qu'elles n'étaient que des poupées, elles lui faisaient penser à des mortes.

- Tsss...

Sa main se crispa sur sa robe, et elle serra tellement fort son poing que ses longs ongles entrèrent dans sa peau. Mais bon Dieu qu'était-elle venue chercher ici??

L'envie de faire demi-tour et de partir en courant la saisit. Elle pouvait bien se permettre d'avoir peur, non? ... Oui mais peur de quoi?

La jeune fille se mit à chantonner, ça la rassura quelque peu. Entendre sa propre voix signifiait qu'elle était encore en vie, et c'était le principal non? Manquerait plus qu'à peine revenue, elle meure!

- J'ai rencontré White à mon arrivée... Il correspond au Lapin... J'aurai dû lui demander de m'accompagner...

Sa voix devient plus basse au fur et à mesure qu'elle parlait. Qu'elle aie peur, oui, mais que tout le monde le sache! C'était une autre histoire!

La jeune fille entendit du bruit derrière elle, elle se tourna et examina la pièce, tout en reculant. Elle sortit alors quelque chose dans son dos, cela lui glaça le sang.

Un cri d'effroi sortit de sa bouche alors qu'elle se tournait de nouveau, et qu'elle repoussait ... une poupée. Celle ci n'avait rien demandé, elle était restée assise confortablement sur sa chaise mais Alice l'avait bousculée.

- Saleté! cria-t'elle en direction du corps inerte qui se trouvait à terre maintenant.

Mais c'était bien plus envers elle qu'elle était en colère. Trop de questions se trouvaient dans sa tête, et aucune réponse... Pourquoi ce monde, où tout semblait bien plus cruel? Ce n'était pas ici qu'elle voulait aller! Pourquoi n'avait-elle pas pu aller à "l'autre" Wonderland. Et pourquoi, pourquoi avait elle senti sa part d'humanité s'en aller lorsqu'elle avait vomi? Et pourquoi...? Et pourquoi...?

Elle avait envie de pleurer de colère mais s'en retient. Après tout, elle n'était pas seule. C'est donc résignée qu'elle attendit, en plein milieu de la pièce,en scrutant le moindre recoin.

Alice avait insisté pour faire une ballade, il aurait tellement voulut venir avec elle mais il ne voulait en rien la contrarier. Les désirs d’Alice sont des ordres après tout.

Tic, tac, tic, tac…

*Que les minutes sont longues, ne se sont t’elle pas changer en heures voir même en décennies ?*

Le lapin blanc attend bien sagement dans son terrier sa chère Alice, cette attente en devient insupportable. Tandis que dans son terrier résonné le même tic tac incessant, White sort de sa poche intérieur une montre, sa montre qu’il chérit plus que tout (mis à part Alice) et regarde la petite aiguilles tourner et tourner. C’est comme s’il était ailleurs, il fait complètement abstraction du bruit des horloges car une seule chose occupe ses pensées, Alice.

*Alice…où est tu ? Comment vas-tu ? Pourquoi t’ai-je laissé partir ? *

Pourquoi tient-il autant à elle, avant il n’était pas comme ça. Ce sentiment à la fois le fait souffrir et à la fois réchauffe son cœur, si il en a bien un…Le simple fait d’être avec elle, il se sent comme hypnotisés mais il a tellement mal quand elle n’est pas là. Puis soudain il reprend ses esprits, secoue la tête de droit à gauche puis met une main sur son front, relevant ainsi quelque mèche de son front.

*Non, je ne dois pas faire ça, je ne dois pas aller la rejoindre, elle serait furieuse…*

Pour se changer les idées il essaya de penser à autre chose. La première chose qu’il lui vint à l’esprit était sa naissance. Il en rêve chaque nuit jusqu'à ce qu’il finisse par tomber de fatigue. Il se voit tomber dans cet étrange espace ou rien n’existe ou tout est noir pour se réveiller en sursaut quelques minutes après. [/i]

*Alice m’a dit de la laisser se promener seule mais elle n’a pas dit que je ne devais pas me promener*

D’un bon il se leva et quitta son terrier. Il passa devant le jardin de Caterpillar, leurs regards se croisèrent mais aucun des deux ne dit un mot. Après quoi il continua son chemin et arriva dans la fameuse maison de poupée. Un endroit qu’il fallait mieux éviter de fréquenter les nuits de pleine lune car lors de ses nuits là toutes les poupées présentent dans cette maison prendront vie et tenteront de vous tuer. Il entra dans cette maison, cela faisait pas mal de temps qu’il n’était pas venu ici, rien n’avait changé depuis. Toujours ces mêmes poupées étranges, mais ce n’était que des poupées, il pouvait très bien les casser en milles morceaux avec sa faux. Puis il se stoppa net en voyant Alice, dos à lui. Sans réfléchir il s’avança doucement vers elle et lui prit la main.

- Alice...Si tu as peur tu n'a pas à le cacher, je suis là maintenant...

Quelle folie … Quelle folie de rester ici, plantée à attendre … Attendre quoi ? Ami ou ennemi ? Elle tournait sur elle même comme un phare, beaucoup plus lentement, prenant le temps d’observer de ses yeux clairs tout ce qui pourrait bouger. Un phare. Mais lorsqu’elle avait le dos tourné, elle était vulnérable. Elle regardait encore la poupée lorsqu’elle sentit quelque chose lui toucher la main. Ni une, ni deux, comme précédemment, elle se tourna en criant et en repoussant de toutes ses forces ce qu’elle croyait être un assaillant.

- White..! murmura-t’elle, comme pour se rassurer.

Car c’était bien son chevalier servant, devant elle, qui avait volé à son secours ! A cette pensée son visage se fit plus dur.

- Tu m’as suivie ? demanda-t’elle froidement.

Pas besoin d’attendre de réponse, elle savait bien qu’il n’aurait jamais osé désobéir … non ?

Elle s’avança doucement et porta le bout de ses doigts sur le visage du jeune homme.

- Pardonne-moi.

« Pardonne-moi » ça sonnait bien. Ce n’était pas vraiment une excuse et ça ressemblait à un ordre. Oui, « pardonne-moi » convenait parfaitement.

- Relève cette poupée, veux-tu ? dit-elle en désignant celle à terre.

Si ça avait été une poupée taille poupée, elle l’aurait sans nul doute laissée par terre, ou dans un élan de gentillesse l’aurait remise elle-même. Mais ces poupées là lui donnaient froid dans le dos et elle ne voulait pas qu’à leur réveil elles veulent se venger. D’ailleurs quelle heure était-il ? Etions nous un soir de pleine lune ? Alice se souvint qu’à l’autre Wonderland, les poupées s’étaient éveillées et qu’elles avaient joué ensemble ; ici, la jeune femme les voyait plus du genre à aller saisir les couteaux du tiroir de la cuisine…

Elle vit passer White devant ses yeux, il s’exécutait, et cela la fit sortir de ses pensées macabres. Elles furent vite remplacées par d’autres, néanmoins : elle se savait tyrannique et cruelle et pourtant beaucoup lui obéissaient au doigt et à l’œil, sans broncher. Cheshire n’était pas très coopérant sans sucreries ni jeux ou encore caresses, mais White, lui, qu’est-ce qui le forçait à agir ainsi ? Est-ce que les bons sentiments qu’Alice avait perdu en arrivant s’étaient retrouvés en lui, pour une quelconque raison ?

*Hmmm, il faudrait que je songe à peut-être lui donner quelque chose.*

Elle n’avait cessé de l’observer, même si son regard était parti dans le vague plusieurs fois, et elle se rendit compte qu’il avait fini.

- Bien, bien. Elle n’avait pas l’habitude de dire merci. Maintenant continuons.

Pour ne plus avoir de peurs, rien de tel que de les affronter, ce n’étaient pas de poupées qu’elle devait avoir peur, non ? Elle ne craignait rien ni personne, elle, future Reine de Cœur de Wonderland… Ou plutôt du Alice World !

Elle se remit à marcher pour monter plus haut dans cette immense maison. Elle regardait chaque pièce, s’attendant parfois à voir une poupée tourner lentement vers elle un visage d’Harley Quinn psychopathe (here^^). Mais qu’importe, White était là maintenant. Et il se devait de la protéger. Il s’en voudrait tellement d’avoir failli à sa tache… Alice eut un rire sadique intérieur en se disant qu’elle ne pourrait malheureusement pas le punir si ça devait arriver. Ou peut-être qu’elle le hanterait jusqu’à la fin de ses jours. Mais y’avait-il vraiment une fin à Wonderland ?

- Mignon petit lapin, murmura-t’elle d’un voix imprégnée de possession alors qu’ils montaient un escalier.

Elle s’en était à peine rendu compte, et droite, fière, sure d’elle, elle regardait en face, prête à affronter n’importe qui.

Alice eu une réaction très vive en entendant sa voix puisqu’elle se retourna brusquement, cria de peur puis finit par le pousser loin d’elle. Heureusement il s’était protégé par réflexe ce qu’il lui évita un atterrissage sur les fesses. C’est vrai qu’il n’aurait pas dû agir de la sorte mais c’était la première chose qu’il lui était venue à l’esprit lorsqu’il l’avait vu.
Lorsqu’Alice lui demanda ensuite s’il l’avait suivit il ne dit rien, de toute manière il ne savait pas comment si prendre, par où commencer, car c’est vrai qu’au début il voulait aller la retrouver mais qu’ensuite il avait changé d’idée. Enfin, il s’était retrouvé ici, au même endroit qu’Alice. Pourquoi était-il rentré déjà ? En tout cas, lui ne sentait pas fautif mais il savait bien qu’Alice ne croirait pas une telle coïncidence. Mais celle-ci ne reposa pas sa question, comme si elle savait déjà ce que le jeune homme avait derrière la tête. Il faut dire que même si le lapin blanc parle peu, il est facile de savoir ce qu’il pense.

White se rapprocha d’Alice qui se rapprocha au même instant de lui. La froideur semblait s’être atténuée et s’était maintenant une forme de douceur qui prenait le dessus. De la douceur ? Non ce n’était pas vraiment ça. Les mots qu’elle avait utilisés sonnaient comme un ordre, pourtant sa main était si douce et son regard semblait sincère. Peut-être voulait-elle s’excusait indirectement ? Cela ressemblait bien aux manières d’agir d’Alice…
Lui ne dit rien et se contenta d’exécuter les ordres, à savoir remettre une poupée à sa place. Comme d’habitude il obéissait aux ordres d’Alice sans se poser de questions, c’était naturel pour lui de faire cela. Pourtant il n’est pas aussi gentil avec les autres, et ne parlons même pas de la Reine de Cœur… De même, au combat il peut se montrer aussi redoutable que n’importe, tuer quelqu'un ne lui fait ni chaud ni froid, tant que ce n’est pas sa chère Alice.

Il sentit son regard sur lui, l’observait t’elle pour savoir s’il il faisait correctement le travail qu’elle avait demandé. Sachant qu’Alice était la plupart du temps pensive (toute comme lui), il se dit qu’elle n’avait sûrement pas conscience qu’elle le fixait depuis tout ce temps. Une fois cela terminé il passa devant elle pour être prêt à la protéger au cas où il se passerait quelque chose. Ils montèrent lentement l’escalier qui grinçait sous leurs pas. Il faut dire que la maison n’était pas toute jeune, c’était même incroyable qu’elle tienne encore debout. Alice, qui n’avait pas dit un mot depuis, se mit à murmurait quelque chose qui ressemblait un compliment mais ce n’était sûrement pas dans ce but là qu’elle avait dit ça… En tout cas cela lui fit frissonnait légèrement. Une fois les escaliers montés ils ouvrir la seule porte du deuxième étage. La porte se referma derrière eux.

*Mauvais signe…Est-ce qu’on serait un jour de pleine lune*

- Reste derrière moi Alice.

Bien qu’il ait dit ça d’un air sérieux, ce n’était pas un ordre, plutôt un conseil. Dans la pièce régnait une drôle atmosphère. White fit apparaitre sa faux et se tint prêt à agir. La salle commença à trembler et une vingtaine de poupée de taille différentes ouvrir leurs yeux puis se mirent à foncer droit sur lui en criant « Du sang ! Du sang ! » ou d’autres phrases dans le genre… White n’eut aucun mal à s’en débarrasser, en trois coups de faux elles étaient toutes en milles morceaux.Ensuite, la porte se fracassa et une énorme poupée entra. Il fit disparaitre sa faux, prit Alice dans ses bras et sauta par la fenêtre en brisant la vitre. Heureusement qu’ils n’étaient qu’au première étage…. Il se mit à courir aussi loin possible de cette maison. Une fois cela fait il s’assura qu’Alice allait bien.

- Alice…Tu n’es pas blessé ?

C’était en fait White qui ouvrait la marche. Sans doute voulait-il la protéger. Elle n’avait toujours pas eu de réponse à sa question intérieure, bien sur, elle ne l’avait pas posée. Il aurait été pourtant si facile à White de sortir sa montre et d’annoncer « telle heure, telles minutes, telles secondes et telles centièmes ». Le temps qu’il le dise, les centièmes avaient déjà changé. Elle trouvait ça drôle qu’il se persuade qu’il savait toujours l’heure exacte. Mais à lui, elle ne le disait pas, ne voulant pas être odieuse comme avec toutes ces autres petites choses méprisables…

Ils continuèrent à monter, puis Alice désigna une porte. La seule. Que pouvait-il y avoir ici qui prenne autant de place sur l’étage entier ? Ils entrèrent, et en même temps qu’Alice apercevait des poupées partout, la porte se ferma. Elle se retourna et essaya de l’ouvrir, alors qu’elle entendait du bruit dans la pièce, et que White lui disait de rester derrière elle. Ou plutôt lui ordonnait ? … Quoi qu’il en soit, elle n’allait sûrement pas passer devant.

Collée contre la porte, ce qu’elle savait être plus qu’une mauvaise idée, Alice regardait White sortir une grande faux et attendre. L’ancienne Alice se serait collée à lui, terrifiée, elle l’aurait supplié de ne pas se battre, de partir. Ses ongles se seraient enfoncés dans son dos jusqu’à ce qu’il décide de partir.

La nouvelle ne craignait pas pour White. Non pas qu’elle s’en fichait si il mourrait, loin de là. C’était plutôt que, ayant entendu sa voix pleine d’assurance, elle ne pouvait croire qu’il perdrait un combat contre des poupées. … Poupées qui d’ailleurs se mettaient toutes en mouvement en même temps et qui couraient vers eux.

- Des humains …
- Du sang !!!
- Tuez les !!!

Encore des cauchemars en perspective pour Alice, elle qui en était en proie depuis sa première venue à Wonderland… Elle détesterait les poupées jusqu’à la fin de sa vie, c’était obligé. Et elle n’en vaincrait sans doute pas la peur.

Son visage était impassible, elle était immobile. C’était sans doute son moyen d’exprimer sa peur. Pourtant, elle se sentait trembler de l’intérieur, mais en aucun cas il ne fallait le montrer. Elle essayait de se faire des sarcasmes à elle même, puisqu’à ce moment précis elle n’avait personne sur qui décharger sa colère.

*Peur de rien, hein ? C’est ça, une petite poupée se met à avoir la tremblote et t’as qu’une seule envie c’est d’te foutre la tête dans un trou comme une autruche ! Voilà, voilà la nouvelle Reine de Cœur !*

« Reine de Cœur » la fit sans doute se réveiller et, battant des paupières, elle remarqua une poupée assez petite qui, un couteau entre les dents, avait escaladé une étagère et venait d’en sauter.

- White, à gauche !

Comme toutes les autres poupées, il n’en fit qu’une bouchée, et le couteau qu’elle avait à la bouche alla entailler Alice à l’épaule. Elle n’eut pas le temps d’en dire quoi que ce soit que, du dehors, quelque chose montait les escaliers. Quelque chose de grand, de gros. Alice, maintenant, avait quelques doutes concernant la force de White. Il s’était tourné vers la porte, elle aussi, et en reculant se colla contre lui.

La porte s’ouvrit à la volée. Alice, qui s’attendait à peu près à ce qu’elle allait voir, bien que ce qui se dressa devant elle était bien plus odieux et plus grand que ce qu’elle avait imaginé, ne cria pas, mais elle se mordit la lèvre, colla ses mains contre les cuisses de White et lui rentra les ongles dans la peau.

Il la prit dans ses bras, elle eut à peine le temps de penser « Quand je dis que c’est mon chevalier servant ! » qu’il avait sauté par la fenêtre.

*Le fou !!!*

Il bondit en touchant le sol, atténuant la chute, comme un chat retomberait sur ses pattes, et il se mit à courir, courir, courir, de plus en plus loin. Alice fut étonné de sa force, elle avait à peine besoin de se tenir à lui qu’il pouvait en faire ce qu’il voulait.

Enfin, il s’arrêta, déposa Alice au sol. Celle-ci se retint à lui pour ne pas tomber au sol.

- Alice…Tu n’es pas blessée ?

Elle le regarda quelques secondes. Pouvait on dire que la blessure qu’elle avait à l’épaule gauche était de sa faute ? Si il avait donné un coup de faux de l’autre côté, le couteau aurait volé à l’opposé d’Alice. Mais alors c’était la faux qui l’aurait traversée. Disons qu’il avait fait de son mieux.

- Ca va, répondit-elle simplement.

Elle n’était pas du genre à dire merci - seuls les actes comptaient -, ni à retourner la question. Elle jeta juste un coup d’œil rapide sur lui en se demandant comment elle allait bien pouvoir le remercier.

- Bon petit lapin, lui dit-elle, à voix haute cette fois là, comme un acompte de sa récompense.

Elle regarda de nouveau l’entaille sur son épaule et soupira.

*Il me faut VRAIMENT une nouvelle robe.*

Ses yeux se levèrent vers la lune.

*Saleté.*

Décidément, aujourd’hui, tout y passerait. Elle n’avait vu personne, en cette si merveilleuse journée qui faillit se terminer par sa mort, sur qui crier, sur qui frapper. Elle n’avait donné qu’un ordre et c’était à White : « Laisse moi tranquille. » Elle avait quand même été « heureuse » de le trouver là bas. Qu’aurait-elle fait sinon ? Elle n’osait pas y penser.

- Désormais tu m’accompagneras où que j’aille. J’élis domicile chez toi et j’y resterais si tu dois en partir. Néanmoins je veux une chambre. Je veux qu’elle soit confortable, chaude, et près de la tienne. Et je veux un endroit où je pourrais prétendre être Reine à la place de la Reine.

Elle le regarda dans ses yeux rouges et porta la main derrière sa nuque, l’attirant tout près de son visage.

- Et je le serai bientôt, n’est-ce pas, White ?

C’était un regard insistant, et en même temps séduisant, et en même temps …

Elle s’était repérée précédemment grâce à la maison de Caterpillar, avec sa girouette en or, et en une demie seconde elle avait lâché White et reprit sa marche.

Pendant qu’il reprenait son souffle Alice lui répondit qu’elle n’avait rien. Il ne prit pas la peine de vérifier, il lui faisait confiance. Il était rassuré qu’elle n’ait rien, ses poupées étaient de vrai tueuse après tout et il y avait un grand nombre. C’était un véritable miracle qu’elle s’en soit sortit sans égratignure, mais malgré tout il l’a croyait. Il entendu ensuite ce qu’il avait apprit à comprendre par le temps, les remerciements d’Alice. Alice était ce genre de personne qu’il n’aime pas montrer ce qu’elle ressent mais c’est ce qui fait son charme selon lui.

Il eut ensuite un bref moment de silence pendant lequel il vit qu’Alice jeta un coup d’œil à sa robe. C’est la qu’il vit que sa blessure. Non seulement elle lui avait caché mais aussi elle espérait sans doute qu’il ne dirait rien. Il était peut-être obéissant mais il gardait tout de même son caractère. Et le fait qu’Alice lui ai mentit le vexa. Il n’était pas énervé, il n’allait pas non plus lui dire ce qu’elle doit faire mais il trouvait tout simplement navrant qu’elle ne lui a pas tout dit. Il s’apprêtait à lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur, comme il le fait habituellement, mais Alice pris les devants avant qu’il ait put faire un pas. Les explications attendront, mais il n’y coupera pas.

Alice allait donc s’installer chez lui, voilà qui était une bonne nouvelle comme ça il pourrait passez plus de temps ensemble. Mais sa maison était une petite pour se croire dans le château de la Reine de Cœur…

Ma maison est petite mais tu pourras dormir dans mon lit. Je dormirais dans le salon, à moins que tu ne veuille que je reste dormir avec toi pour la nuit…

Il avait dit sans réfléchir au fait qu’Alice pourrait être gênée par cela. Mais sa chambre n’étant pas au même étage que le salon l’endroit le plus près où il pouvait dormir était sa chambre. Il faut dire que, tout comme la maison de poupée, sa maison avait une construction étrange. Pour cause il n’y avait qu’une pièce à l’étage. Alice s’était tout à coup rapprocher de lui. Son visage était tellement près qu’il pouvait sentir son souffle lui chatouillé la peau. Son regard était tellement spécial qu’il se sentait « fondre » sur place. Il commençait à se perdre dans son regard. Il mit un moment avant de réaliser qu’Alice s’était remit à marcher en direction de sa maison, enfin plutôt de leurs maison maintenant.

*Mais à quoi tu pense ?...*

En trottinant il put rattraper Alice dont il prit dans ses bras. Il n’avait pas oublier ce qu’il devait lui dire.

Alice, comment suis-je censé te protéger si tu me cache tes blessures ?

Il n’attendait pas spécialement de réponse il voulait juste qu’elle sache qu’elle pouvait tout lui dire.

On rentre ?

Il enleva ses bras d’Alice puis se posta à coté d’elle en attendant sa réaction.

[Voilà. Désolée pour tout ce temps. C'est assez du en ce moment ...!]

Après qu’elle ait dit qu’elle allait bien, White la regarda et s’aperçut lui aussi de sa blessure. Son visage se remplit alors de plusieurs sentiments différents, qu’Alice n’eut pas envie d’interpréter.

*Allons bon, qu’est-ce qu’il a encore ? Aurait-il voulu que je le gifle ?*

Elle passa sur l’événement. Il ne dit rien. Elle en profita, et à sa demande -ici, comprendre : ordre- il lui répondit :

- Ma maison est petite mais tu pourras dormir dans mon lit. Je dormirais dans le salon, à moins que tu ne veuilles que je reste dormir avec toi pour la nuit…

Alice haussa les épaules en répondant un « comme tu veux » neutre, mais au fond d’elle, il y avait une tonne de sentiments contradictoires : haine, amour, passion, désir, déchirement. Elle ne savait si se laisser aller était une bonne chose ou pas. Après tout il n’était pas réellement humain… mais …

Petit jeu avec lui après cette phrase concernant la reine. White avait l’air … perdu. Dans son sadisme, Alice aimait extrêmement ça. Elle se retint d’aller plus loin et fit comme si de rien n’était, en s’éloignant doucement.

Il la rattrapa, la prit dans ses bras.

- Alice, comment suis-je censé te protéger si tu me caches tes blessures ?

Elle réfléchit quelques secondes, ne répondit pas, et lui la lâcha.

- On rentre ?

Alice était toujours plongée dans ses pensées. Rentrer ? Plus maintenant… Elle n’en avait vraiment pas envie… Elle s’approcha de nouveau, elle voulait et lui faire la leçon, et passer à autre chose, laisser courir.

- Tu joues avec le feu, White, dit elle sans préciser autre chose.

Elle avait posé ses mains sur les épaules du jeune homme, avait descendu lentement le long de celles-ci, touché de ses doigts le bout des siens et, se faisant, elle s’était dangereusement approchée de lui, encore une fois. Se dressant sur la pointe des pieds, les lèvres d’Alice atteignirent celles de White, desquelles elle ne se décolla pas avant une vingtaine de secondes, ayant réussi à calmer ses pulsions.

- Oui, répondit-elle enfin de mauvaise fois.

Elle ne bougea cependant pas, et, ayant lâché White, elle passa la main derrière sa nuque et l’attira à lui, l’embrassant de nouveau, mordillant ses lèvres.

*Mais à quoi tu penses…?* se demanda-t’elle à elle même.

Elle ne se comprenant plus elle-même mais elle avait presque l'impression que ça n'avait pas d'importance. Son immoralité ne la frappait presque plus bien que quelque chose en elle lui parlait de bonté et de gentillesse. Gentille? Elle l'était, non?? Ce mot n'avait presque plus de sens. White n'était pas gentil, il était complètement soumis! Un sourire apparut sur le visage de la jeune femme alors qu'elle s'éloignait du lapin. Il fallait s'éloigner, oui... s'éloigner pour rentrer, et qui sait, après ...?

- Au fait. Ce n'est pas parce que je t'avais dit que j'étais blessée que tu aurais pu faire quelque chose. A moins que tu ne veuilles être puni bien sur, et dans ce cas ....

Phrase elliptique pour dire qu'elle saurait le punir. Elle trouverait bien... La gifle était un bon commencement.

C’est vrai qu’il c’était sûrement agité pour rien. De plus la blessure d’Alice ne semblait pas être profonde. Mais le simple effet de voir Alice blessé l’avait complètement retourné. White a toujours eu l’habitude d’être dur avec lui-même. Ainsi, même si Alice ne le punit pas par la suite, il le fera lui-même.

Il vit Alice revenir vers lui. Il ne dit rien observant du coin de l’œil les faits et gestes d’Alice. N’ayant jamais fait l’expérience d’une tel situation il restait perplexe. Pour la première fois il ressentit d’étrange sensation, comme des pulsassions. Il avait lu une voit dans un livre que se type de sensation s’appelait l’amour. Amour ? Non c’est impossible. White n’est pas comme les autres, il n’a pas de cœur. IL ne devrait donc pas ressentir des sentiments. Non, ce n’est pas un sentiment c’est juste une envie.

Il tourna la tête sur le coté pour se changer les idées. Ce n’était pas bon qu’il se mette à avoir se genre de comportement. Il ne savait pas se qu’il pourrait faire à Alice dans cet état et il ne voulait absolument pas prendre le risque de déplaire à Alice. Décidemment il n’y avait que les autres pour s’apercevoir de cette volonté tenace d’obéir sagement à Alice quoi qu’elle puisse lui demander. Mais comme tout le monde est cinglé ici personne n’y prête vraiment attention.

Quand il vit Alice s’approcher encore plus de lui pour l’embrasser sa respiration se stoppa net tendis qu’une impression de chaleur apaisante vint le submerger. Une fois qu’Alice décolla ses lèvres des sienne il mit une main sur son torse ne décollant pas son regard de celui d’Alice.

On lui demandant de rentrer il espérait qu’ils passeraient tout les deux à autre chose, qu’ils changeraient de sujet. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas qu’elle soit charmeuse avec lui mais pour tout dire c’était bien la seule chose qui l’effrayait. On est toujours effrayé lorsque ne connait pas quelque chose, on a peur de mal faire, on ne sait pas comment réagir, etc…C’était un faux espoir puisqu’Alice l’embrassa de plus belle puis se remit à marcher, s’éloignant de lui. Décidemment, c’était une manie chez eux de fuit l’événement comme rien de s’était passé…Mais pas le temps de penser à ça. Alice reprit la parole. Il encra ses yeux rouges dans les prunelles d’Alice et dit d’un air sérieux :

Peut-être bien mais j’aurais voulu le savoir. Tu sais bien que s’il t’arrive quelque chose j’en mourrais. Je ne vis que pour toi Alice, pour combler tout tes désirs et pour te protéger. J’ai faillit à ma tache, je mérite d’être punit, si n’est par toi se sera par moi-même…

Il commença à marcher en direction de la maison. Il repensa à tout ce qui venait de se passer. A bien il réfléchir cela l’avait effrayé mais en même tant il avait beaucoup apprécié. Il sortit sa montre de sa poche et regardant l’heure.
En observant discrètement la robe d’Alice il lui vint une idée. En rentrant il pourrait essayer de lui confectionner une robe. Il avait lu une fois un livre sur l’art et la manière de faire de beaux vêtements, cela n’avait pas l’air très compliqué. Il fallait d’abord qu’il prenne les mesures puis il lui fallait du tissus, des boutons une machine à coudre, etc…

En rentrant je te confectionnerais une autre robe si tu le veux Alice.

Il aperçut l’entrée de son terrier. Puis, ils arrivèrent ensuite chez lui. White ferma la porte derrière Alice une fois que celle-ci fut rentrée et vint à coté d’elle. Il espérait que sa modeste demeure lui convienne.

Alice l’écouta parler sans rien dire. Elle prenait chaque partie de ce que disait White et le commentait intérieurement, et ce, pas toujours de la manière la plus agréable qui soit. Elle aurait pu lui dire à haute voix, cependant. Il avait de la chance. Décomposons donc :

-Peut-être bien mais j’aurais voulu le savoir.

Là, trop rien à dire. On pouvait juste tirer de ça une tendance à la contradiction : « peut-être », « mais ». *Pas de « mais » qui tienne avec moi.*

-Tu sais bien que s’il t’arrive quelque chose j’en mourrais.

*Tu n’as pourtant pas besoin de moi pour finir en civet … Tiens… J’ai faim.*

-Je ne vis que pour toi Alice, pour combler tous tes désirs et pour te protéger.

*Mmmh, ça, c’était une bonne chose à savoir …*

-J’ai failli à ma tache, je mérite d’être puni, si n’est par toi ce sera par moi-même…

C’est là qu’Alice décida d’intervenir dans son petit monologue amoureux.

-Ecoute White. C’est pas que je n’apprécie pas que tu tiennes à moi mais là tu vas un peu loin. Je t’ordonne de ne pas te punir.

Ca c’était de l’argumentation, bravo Alice. Elle semblait un peu bête sur le coup. Mais là n’était pas la question de toute façon. Se punir, à quoi bon ?? Elle n’avait qu’une égratignure.

-Imagine que tu ne puisses pas me protéger, hein ?

Là, Alice ne savait pas trop si elle marchait dans le jeu de White ou si elle parlait dans son propre intérêt… Et de nouveau cette envie de lui qui la confortait dans cette seconde idée…

-Donc, reprit elle, tu restes un bon lapin bien sage. Vu ?

Ses yeux assassins allèrent se planter dans ceux de White. Ils continuèrent.

-En rentrant je te confectionnerais une autre robe si tu le veux Alice.

De nouveau, elle se tourna vers le lapin blanc, mais cette fois ci lui sourit. Ce sourire lui fit mal aux lèvres, lui donna presque envie de vomir, et elle se détourna pour poser la main sur sa bouche. C’était quoi, cette impression ? Que chaque chose « bien » qu’elle pouvait faire lui donnait envie de vomir, de se frapper, de se mettre le feu ? Comme si … quelque chose en elle le lui interdisait. Comme si ce n’était pas elle…

Le terrier était en vue, ils y entrèrent. Alice luttait intérieurement et essaya de se concentrer sur l’endroit. Elle l’examinait, et lorsqu’elle avait fait le tour du moindre coin, elle passait à un autre. Elle se mit à avancer, avancer, en direction de la chambre. Elle en ouvrit la porte, observa. C’était sombre, triste… Il fallait faire quelque chose.

La jeune fille alla s’asseoir sur le lit, regardant l’encadrement de la porte, où elle imaginait que White l’avait suivi. Et alors, sans aucune gène, elle enleva sa robe, se retrouvant devant le lapin en collants rayés et soutien gorge digne de la plus belle collection de lingerie. Elle posa – ou plutôt, « jeta » - sa robe sur une chaise qui trainait et dit, d’un ton dédaigneux, à White.

-Puisque tu tiens tant que ça à te faire pardonner, et avant de m’en faire une autre, ce qui, je suppose, prendra pas mal de temps, tu me raccommoderas celle là, hein. Je n’ai pas envie de me promener nue dans Wonderland.

Mais devant lui, ça ne la dérangeait absolument pas.

Ses yeux brulaient d’une ardeur inquiétante. A tout moment, on avait l’impression que la lionne sauterait sur sa proie. Pauvre, pauvre lapin …

-White, approche.

Et lorsque cela fut fait elle se leva, se colla contre lui et l’embrassa à pleine bouche.

Comme ça il était allé un peu loin ? Persuadé que son attitude était la meilleure à prendre dans ce genre de situation il n’avait pas réalisé qu’il en faisait trop, Alice devait le prendre pour un fou. Fou il l’est bel et bien, même si n’en a pas conscience, du moins pas entièrement. Il était fou d’Alice, fou au point de mourir pour elle, de se punir pour ses fautes et j’en passe, la liste est longue… Il ne dit rien, de toute manière il ne savait pas quoi dire pour se rattraper, le mieux était de laisser passer. Alice lui fit prendre conscience qu’il ne pourrait pas être toujours avec pour la protéger, et qu’il pouvait très bien un jour croiser le fer avec une personne plus forte que lui et se faire battre. Il n’osa même pas imaginer la situation, se serait dramatique.

Il sortit de ses pensées puis croisa le regard d’Alice qui se faisaient plus insistants que jamais. Il fut surprit de voir Alice sourire, aussi loin que remonte ses souvenirs il ne l’avait jamais vu sourire. Dans un livre il avait lu qu’une personne sourit lorsqu’il est heureux et lorsque quelque chose lui fait plaisir. Si tel était le cas, il est était absolument ravie. Au moins il pouvait se rattraper pour tout à l’heure. Lorsqu’elle avait sourit, son visage c’était entièrement transformé, c’était comme si elle n’était plus la même, surprenant…

Ensuite, la marche reprit et ils arrivèrent en silence chez lui. White était un peu gêné de n’avoir à lui présenter que sa modeste demeure. C’est vrai qu’a coté de la demeure de la Reine de Cœur, la sienne n’avait rien d’un château mais bon c’était mieux que rien et Alice ne semblait pas s’en plaindre, donc il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Elle devait pourtant trouver étrange tout ces horloges accrochés aux murs mais là non plus elle n’en fit le commentaire.

White qui était resté derrière elle la suivit silencieusement pendant qu’elle montait les escaliers donnant sur sa chambre. C’est qu’il vit Alice enlever sa robe, sans s’en apercevoir il rougissait à vue d’œil mais tacha tout de même de garder son sérieux. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Il détourna vivement le regard et alla chercher la robe d’Alice tout aussi rapidement, pourvu qu’Alice ne prenne ça pas mal, il fait cela pour son bien après tout.

La voix d’Alice le fit tressaillir. Il eut à peine le temps se retourner qu’Alice l’attrapa pour le coller contre lui et l’embrassa. Ce baiser est beaucoup plus intense que les autres, s’en était troublant. White était perplexe, pourquoi agissait comme cela ? C’était si, soudain….D’habitude elle n’agissait pas comme cela.

Alice…

Tout cela remuait dans sa tête cela lui faisait atrocement mal. Il avait chaud aussi, il étouffait. Dans un réflexe il repoussa Alice. Il n’avait pas vraiment conscience de la gravité de son geste, il était complètement perdu. Il mit une main sur tête et se frotta le front. Au bout d’un moment il relava la tête. Alice était toujours là, en face de lui. Il croisa son regard et ne réfléchit même plus, il plaça un de ses bras dans le bas du dos d’Alice pour la rapprocher de lui et en une fraction de seconde il l’embrassa. Il avait envie de ressentir ce qu’il avait ressentit lorsqu’elle l’avait embrassé. Il a toujours trouvé Alice belle mais de là à dire qu’il l’aimait c’était chose impossible. Pour aimer il faut avoir un cœur, or il n’a pas de cœur. Et puis, même s’il en avait un, il sait très qu’il n’est pas le genre de personne à se laisser aller par ce genre de sentiment.

Dans un mouvement brusque il se recula d’Alice à une distance respectable et se mit à genoux, en espérant qu’Alice lui pardonne cette conduite irrespectueuse avec elle.

Je suis sincèrement désolé Alice, cela n’arrivera plus.

C'était un baiser magnifique, mais elle en voulait plus, plus, plus! Mais il la repoussa.

*Allons bon. Je vais installer de nouvelles règles, moi!*

Elle allait les énoncer lorsque, spontanément, White l'attira contre lui et l'embrassa. Au bout de quelques secondes, elle allait passer la main derrière sa tête pour le garder lorsqu'il se recula, et se mit à genoux.

*N'iiimporte quoi.*

Il lui fallait ces nouvelles règles.

-Je suis sincèrement désolé Alice, cela n’arrivera plus.

*N'iiiiiiiiiimporte quoi!*

White devait, en fait, avoir peur de quelque chose. Mais Alice jouerait la pédagogue plus tard. Pour le moment elle était sur les nerfs. Elle regarda White, se rendit compte qu'il avait encore sa robe dans les mains.

- Allez mets toi au boulot, maintenant! Et pour cette nouvelle robe... Je veux qu'elle soit noire. Serrée en haut, et ample comme celle ci pour le bas. Qu'il y ait de la dentelle, des rubans, des froufrous. Je veux un col bateau, qui tienne sur mes épaules. Des manches... Longues, et amples. Je veux qu'il y ait une sorte de bustier sur le devant, un fil blanc.

Elle réfléchit, imaginant cette magnifique robe. Et si White la ratait? Ca aussi, c'était une chose qu'elle lui dirait... Après. Car elle avait une autre idée.

Premièrement elle alla chercher une veste longue dans l'armoire de White car elle refusait de rester ainsi devant lui maintenant. Dans le genre lunatique : Alice. Puis elle continua.

- Je veux la même en blanc, mais celle ci aura les manches courtes. Le lacet sur le devant sera blanc, ou doré. Et pas de futilités sur celle-ci. Et si tu venais à oser m'en proposer une qui ne soit pas comme je te l'ai demandé...

Phrase elliptique.

Elle s'approcha de nouveau, se posta derrière lui, passa les bras autour de son cou en se penchant sur lui.

-J'ai pensé... A une nouvelle règle, entre nous, White. Une règle que... si tu veux que je sois gentille... tu ne devras en aucun cas transgresser...

Elle lui prit le menton et le forca à la regarder. Elle pencha son visage sur celui de White, était toute proche de ses lèvres, qu'elle lécha doucement. Il lui était impossible de fuir en ce moment. Elle fit le tour du jeune homme, de sorte à se retrouver face à lui, le lâcha et dans la demie seconde qui suivait elle le giflait, d'une force incroyable, en criant :

- ON NE ME REPOUSSE PAS!

Elle fit demi tour et quitta la pièce, en claquant la porte.

*Bien... Je suppose qu'il a comprit. C'est simple.*

*Elle est si fâché que ça ?...Je n’aurais pas dû faire ça…*

Il ne dit rien et de laissa rien transparaitre malgré qu’il sentait extrêmement mal à l’aise d’avoir prit une tel initiative en sachant que cela déplairait à Alice. Mais en même temps il ne regrettait rien, ce baiser était merveilleux. Mieux valait s’effaçait maintenant en espérant qu’Alice passe l’éponge. Il resta concentré pour retenir les instructions lâché très rapidement par Alice. Il n’aurait pas le droit à une autre faute aujourd’hui, il en a déjà fait trop, c’est impardonnable…

Il s’activa sans plut tarder. Tout d’abord il se releva et se dirigea ensuite vers son poste de travail en espérant qu’il est tout le matériel qu’il faut pour faire ces robes. Sinon ils devraient ressortir pour aller chercher ce qui manque chez Caterpillar. « Ils » parce qu’il ne devait plus la quitter maintenant, ordre d’Alice.

Il fut surprit de voir Alice s’approcher encore de lui et passa les bras autour de son cou. Il pensait qu’elle était passait à autre chose après ce qu’il s’était passé.

*A quoi joue t’elle ? Que dois-je faire, comment dois-je réagir ?*

Le corps figé sur place, s’arrêtant presque de respirer il écouta attentivement les paroles d’Alice. Qu’avait-il fait encore ? Ou peut-être était-ce encore pour l’affaire de toute l’heure…Alice parla d’une nouvelle règle, pour l’instant il n’en savait rien de tout cela mais en avait tout de même une petite idée : Il n’aurait pas dû l’embrasser tout à l’heure, du moins pas sans sa permission…

Alice recommença son petit jeu de charme, de séduction. Mais, était-ce seulement de la séduction ? Ces gestes étaient toujours si contradictoires avec ses paroles. De même, dans la seconde qui suit ce bref moment, Alice lui gifla violemment le visage. La gifle, il la comprenait très près, d’ailleurs il avait déjà dit et de redit qu’il ne mériter d’être punit. Par contre, ce qu’il ne comprenait pas, c’était qu’Alice lui reproche de l’avoir repoussé.

*Voulait-elle que je continue ? Tss…Pourquoi ne l’a-t-elle pas dit tout de suite ?*

Il n’était pas vraiment en colère contre Alice mais contre lui-même. N’être même pas capable de finir ce qu’il a commencé, avoir besoin d’Alice pour ce rendre compte de sa bêtise…Personne n’est parfait certes mais White a horreur de faire des erreurs. Mais au delà de ça il voulait aussi au savoir plus sur les sentiments d’Alice, du moins ce qu’elle pense de lui, comment elle le considère…White a toujours détesté les personnes qui ne sont pas clair avec leurs sentiments. Il ne déteste par pour autant Alice, il ne pourra jamais la détester, mais aimerait au moins comprendre afin de mettre les choses au point.Alice étant sortit il décida de sortir aussi, malgré le travail qu’il devait effectuer. Il sortit donc Alice était contre le mur il plaça violemment un bras sur le mur et fixa Alice du regard.

Alice, j’ai besoin de savoir. Que suis-je pour toi ? Je veux dire, as-tu des sentiments pour moi ? Aurais-tu voulut que je continue ? Cette fois je ne peux pas faire comme si je passais à autre chose. J’ai horreur ne rien comprendre, alors dis moi clairement ce que tu attendais de moi.